J'ai souvent vu mes tableaux comme des îlots d’ordre, de silence ou de beauté au milieu du chaos de l’existence.
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Une sérénité
Dans les petites et superbes huiles de Pierre Sohie, on retrouve ce même climat serein et apaisé, cette lumière blanche dominante et cet effet de profondeur qui va jusqu’à l’évanouissement de notre vue prête à s’engager dans notre destin. Dans ce qui n’est point surface mais espace, flotte, plus ou moins présente selon les œuvres, une grille complexe ou toute légère, bleue, comme un ciel qui se serait structuré. Des figures abstraites qui défient notre perception et ne disent pas leur nom si tant est qu’elles en ont un. Ce sont des peintures d’une grande finesse, d’une subtile justesse, d’une modestie telle qu’elle les grandit, hors de toute mesure. On s’y abandonne, à l’aise. Osons-nous dire heureux ?
Claude Lorrent
LLB 24.01.2018 (voir le texte entier)
Bruit blanc
(…) si, d’aventure, un lien de parenté picturale existe entre l’ancien (le peintre moine Van Doorslaer) et le plus jeune (Pierre Sohie), c’est avant tout en raison d’une étonnante qualité de silence plastique. Pierre Sohie (…) a travaillé en solitaire sans exposer, pendant plus de vingt ans, avant d’oser montrer son ouvrage au galeriste (Francesco Rossi) dans la foulée de l’exposition si minimaliste et sensible de Van Doorslaer. Pourquoi, dit-il rajouter de l’image dans un monde envahi d’images ? Et sur ce postulat de l’extrême, Sohie répond par des très petits tableaux, mais pas seulement, au minimalisme quadrillé (…) Tout y est silence, concentration, infiltration, émotion.
Roger Pierre Turine
LLB 01.03.2017 (voir le texte entier)